Est-il encore utile de rappeler que le modèle économique de Google, c’est plus ou moins directement la revente de vos données personnelles. Si celles-ci vous importent, il convient donc d’éviter d’utiliser leurs outils qui sont avant tout conçus autour de cela.

Je profite de l’actualité pour vous suggérer de ne plus utiliser Google Chrome. C’est pourtant le navigateur dominant aujourd’hui et il fait bien son travail, contrairement à l’ancien dominant des années 2000, l’abominable Internet Explorer.

Cette actualité, c’est la mise au jour d’une fonctionnalité assez étonnante de ce navigateur, qui est apparue sur sa version Windows depuis octobre 2017. Il parcourt régulièrement et sans vous demander, le contenu de votre ordinateur, à la recherche de virus et d’extensions malveillantes le ciblant.

Or, j’en parlais déjà dans un précédent article, les antivirus font de parfaits chevaux de troies. Imaginez un peu ce que peut faire d’autre Google de l’analyse du contenu de vos disques.

Cette fonctionnalité n’est que la dernière de toutes les autres qui vous profilent encore plus précisemment lorsque vous utilisez ce navigateur en particulier sans même utiliser de service de Google explicitement. Fouillez un peu dans les réglages et demandez-vous si les services activés par défaut révèlent de votre environnement informatique, de vos habitudes, et de vos données confidentielles, comme pour n’en citer qu’un le stockage des mots de passe.

Rassurez-vous cependant, il existe des solutions open-source intéressantes, principalement :

  • Chromium, la version open-source du navigateur, qui, une fois bien paramétrée isole des services Google non désirés. Sur Linux vous profiterez de la mise à jour automatique par le gestionnaire de paquets du système, sinon il faudra le faire vous-même manuellement.

  • Mozilla Firefox, qui depuis la version 57 dite Quantum, est à nouveau tout à fait remarquable. Comme pour Chromium, il faut faire un peu le ménage dans les Préférences par défaut pour éviter d’avoir des services Google activés. La raison de ces préréglages est simple, Google est un grand contributeur de la fondation Mozilla responsable de son concurrent. Malheureusement, c’est au détriment de cette contrepartie pour les utilisateurs non avertis.